mercredi 16 avril 2014

~ 3 ans & 1 mois

Voilà déjà 3 ans et un petit mois de plus (avec un jour de retard) que notre couple a vu le jour. Mais surtout que l'on résiste à ces centaines de kilomètres. Contrairement à ce que vous croyez, on ne s'y habitue jamais.

Cela commence par des sentiments. L'amour, la jalousie, le manque prennent des proportions énormes puis on se lance dans le périple de la distance. On apprend à faire confiance à sa moitié, à lutter contre la routine, à tout faire pour ne pas se lasser. On finit par ne plus pouvoir s'endormir sans l'avoir au téléphone, à savoir aimer cette personne à travers un écran d'ordinateur. A partir de ce moment, tout nous ramène à lui : Un endroit, une chanson, un film. Sa présence dans notre vie prend de plus en plus de place alors qu'une barrière immense nous sépare : les kilomètres.
Le temps passe et tu commences à avoir peur qu'il aille voir ailleurs, tu sens qu'il te maintient en vie, que s'il viendrait à t'abandonner tu ne tiendrais pas longtemps sans lui. Ton cœur s'emballe quand tu apprends les premières retrouvailles mais ça restera pareil en toi pour toutes les prochaines fois. Tu comptes les mois, les semaines, les jours, les heures voir même les minutes et les secondes avant ce grand jour. Le bonheur t’inonde lorsque tu peux te blottir dans ses bras, déposer des milliers de baisers sur ses douces lèvres. Tu profites de chaque instants, ne penses pas au départ mais le temps te rattrapes pour te mettre face à la réalité. Tu t'endors contre lui, tu sens sa chaleur, ses bisous et ses caresses. Tu aimerais juste pouvoir y rester pour l'éternité, arrêter le temps.
La boule au ventre se resserre quand tu fais ta valise, tu as l'impression que ton cœur va finir en miette lorsque tu te blottis le plus fort possible contre lui. A présent tu comptes le nombre d'heures qu'il reste à profiter, les regrets de certains moments oubliés te hantent mais la tête est déjà rempli de souvenirs. Les larmes montent déjà à peine passer la porte mais il faut se forcer à sourire pour ne pas lui faire de mal.. Ce dernier baiser avant la prochaine fois, les pas retour vers l'avion et tu deviens un âme qui erre parmi tous ces voyageurs. Musique, larmes, mouchoirs sont tes amis et tant pis si on se prend le regard des autres, ils ne peuvent pas comprendre. Cette envie de faire demi-tour t’obsède, cette question de quand sera la prochaine fois te poignarde. Tu n'as plus envie de rien, tu te retrouves seule entre quatre murs, tu hurles intérieurement tout cet amour et cette solitude est pesante. C'est dur de ré-apprendre à vivre sans lui, tellement dur que tu te recroquevilles au fond du lit durant des heures entières. Tu fais défiler toutes ces photos, c'était si beau et malgré la douleur t'espère que ça ne s'arrêtera jamais.


La distance a dû bon. Parfois difficile à supporter, elle renforce l'amour lorsqu'il est vrai.

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